BOULOT, BOULOT

Encore ce matin nous ne sommes pas choyés par la force et la direction du vent. C'est en hissant une voile de grande dimension (un reacher) que nous réussissons à filer à 9 noeuds sur un cap est jusqu'à ce que le vent souffle trop fort; nous obligeant donc à affaler cette voile avant . Malheur arrive! Suite à une maladresse la voile se dechire à deux endroits sur les barres de flèches.
Nous sommes vraiment deçu en voyant les dégâts et entrons le tout en vrac dans la soute à voile. Il fait bon de prendre un peu de recul et c'est seulement le dîner terminé que Maick, Gregorio, Michel et moi-même débutons la réparation de cette voile géante, Première action: localiser les déchirures, nettoyer et sécher le tout. En avant, dans la soute à voile c'est le bordel total, il faut se frayer un chemin à travers les sacs de voiles.
Ça brasse en grand, souvent la coque du voilier tape violemment la mer et nos pieds quittent le sol. Toutes ces conditions pourraient occasionner le mal de mer à mes équipiers, mais non, après 12 jours de navigation ils sont amarinés et savent se concentrer durant quelques heures sur la pose des pièces autocolantes qui nous permettront de réutiliser cette importante voile d'ici l'arrivée à Saint-Malo. Un beau travail d'équipe pour nous permettre d'avoir une voile en bon état pour la suite du périple !